mercredi 9 juillet 2014

"Le Petit Mensonge de Dieu"



Après "Dieu est un pote à moi", Cyril MASSAROTTO continue de nous narrer l'amitié de son héros avec Dieu, mais cette fois par delà la mort. 

Alors, qu'y a-t-il après la mort ? Vaste question, pour laquelle Cyril MASSAROTTO nous livrera ses vérités sur le même ton ironicopoétique que l'on aime chez lui. 

Voici quelques morceaux choisis complètement personnels bien sûrs et absolument pas objectifs puisque ce sont MES goûts, mes sentiments ! ;) 


"Je pensais prendre mon décès à la légère, mais en fait non : mourir, c'est du sérieux."

"La vie n'est plus la même quand on n'a plus ses parents. Rien n'a plus le même goût, la même saveur, il manque toujours quelque chose, même lors des plus grands bonheurs."

"Et puis surtout Alice a tout agrandi. Je ne pensais pas qu'il y ait autant de place en moi. "

"- Ouvre les yeux, bon sang ! Tu n'as toujours pas compris le principal ? L'amour, c'est ce qu'il reste quand il n'y a plus rien !"

"Les choses sont simples, parfois : un bonheur partagé est un double bonheur, une souffrance partagée est une demi-souffrance. "

"La vie les a séparés il y a environ dix ans, mais ces années d'éloignement ont disparu en l'espace d'un instant. C'est le miracle de l'amitié, celui que l'amour lui envie tant."

"Devant mon corps inanimé et vide, j'ai vu un homme pleurer l'enfant qu'il avait été."

"Quand tu es mort, tu m'as vidé papa. C'est pas ta faute, hein, mais il y a  tout un bonheur que je ne connaîtrai plus jamais, parce que tu es parti avec. Une des pires choses je crois, c'est que je ne t'aurai jamais connu vieux ; jamais je ne t'aurai vu avec les cheveux blancs. Sur le dernière photo de toi, un mois avant ta mort, tu les avais à peine grisonnants. Voilà ce qui va me manquer, Papa, voilà ce que je n'aurai plus jamais des photos de toi. Je n'aurai pas de photos de toi avec des lunettes posées sur le bout du nez et les cheveux tout blancs, des photos où tu serais arrière-grand-père (...). Et puis surtout des photos de nous, mon Papa. Plus jamais toi et moi. Nous n'aurons plus jamais de nouveaux souvenirs...."

"Le regard d'un père sur son fils, c'est si important, comment peut-on vivre sans ça ? Tes yeux, ils me parlaient Papa. Tu n'avais pas besoin de me dire "je t'aime", je l'entendais dans ton regard."

"Ce regard pour moi, c'était un stade entier qui m'acclamait debout !"

Du coup, j'ai envie de relire "Dieu est un pote à moi"...

 Vite un autre Cyril !!