mardi 21 mars 2017

"100 Pages bllanches" par Cyril MASSAROTTO

Si vous héritiez d'un étrange carnet vierge ? C'est ce qui arrive à notre héros. Je ne peux pas en dévoiler davantage mais l'intrigue fait réfléchir à notre propre vie et à nos choix. À lire ! Je vais m'acheter le dernier Cyril Massarotto qui m'attend dans ma librairie favorite ! 

Quelques extraits qui m'ont touchée :
"Un parent qui nous aime, c'est comme un sourire attendri qui plane au dessus de nos têtes ; quand on va mal, il suffit de lever les yeux pour être réchauffé à l'intérieur. "

"Je me sens coupable d'une chose dont je ne suis pas responsable. C'est la pire des culpabilités."

"La traversée du bourg me laisse pantois. J'ai l'impression que tout est mort ici. Je n'ai pas croisé un seul habitant, pas aperçu le moindre commerce. Que du gris. Mais pas le gris comme chez moi, non, pas un gris de pollution, d'agitation, de voitures, pas un gris qu'on oublie parce qu'on a trop de choses à faire, et pas le temps de le voir. Non, ici, le gris est celui de l'âge, du temps qui a passé, de ceux que l'on a oubliés, celui que l'on ne peut que voir parce qu'il n'y a rien d'autre. Ce n'est pas un gris de mort, c'est pire : c'est un gris de non-vie. "

"Je n'étais pas très à l'aise, en fait je n'ai jamais été doué pour les au revoir. Je me suis retourné pour la regarder quand la voiture a démarré. J'espère qu'elle a vu dans mes yeux ce que j'étais incapable de lui dire. Je crois que oui."

"Je tenterai seulement, jour après jour, de léguer à mes enfants tout ce que grand-père m'a laissé : un héritage de sentiments."


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