mercredi 7 juin 2017

"Un appartement à Paris" de Guillaume MUSSO

Musso part dans le thriller. L'intrigue est intéressante et, comme à chaque fois, il nous tient en haleine jusqu'au bout. 


Résumé :
« L’art est un mensonge qui dit la vérité… »
Paris, un atelier d’artiste caché au fond d’une allée verdoyante.
Madeline l’a loué pour s’y reposer et s’isoler.
À la suite d’une méprise, cette jeune flic londonienne y voit débarquer Gaspard, un écrivain misanthrope venu des États-Unis pour écrire dans la solitude. Ces deux écorchés vifs sont contraints de cohabiter quelques jours.
L’atelier a appartenu au célèbre peintre Sean Lorenz et respire encore sa passion des couleurs et de la lumière. Terrassé par l’assassinat de son petit garçon, Lorenz est mort un an auparavant, laissant derrière lui trois tableaux, aujourd’hui disparus. Fascinés par son génie, intrigués par son destin funeste, Madeline et Gaspard décident d’unir leurs forces afin de retrouver ces toiles réputées extraordinaires.
Mais, pour percer le véritable secret de Sean Lorenz, ils vont devoir affronter leurs propres démons dans une enquête tragique qui les changera à jamais.
Guillaume Musso signe un thriller addictif et envoûtant porté par des personnages profondément humains. Une plongée vertigineuse dans le monde mystérieux de la création.

Cette fois, j'ai moins accroché. Mais est-ce l'histoire que me touchait moins ou d'autres facteurs ?

Quelques très bons moments cependant !
 
"Mais à partir d'un certain degré d'horreur et de barbarie, le sens et la rationalité n'étaient plus des outils performants pour décrypter les comportements humains. "

"Pour échapper à la brutalité d'une époque gouvernée par la technologie, la bêtise et la rationalité économique, nous reste-t-il d'autres armes que l'art, la beauté et l'amour ? "

"Lorsque tu as un enfant, d'un seul coup, tes étoiles s'alignent dans le ciel. Toutes tes erreurs, toutes tes errances, toutes tes fautes sont rachetées par la simple grâce de la lumière dans un regard. "

"Vous connaissez le mot de Shakespeare : "même le bête la plus féroce connaît la pitié." Mais l'homme ne connaît pas de pitié. L'homme est le pire des prédateurs. L’homme est une vermine qui , sous couvert d'un vernis de civilisation, ne prend son pied qu'en dominant et en humiliant. Une espèce mégalomaniaque et suicidaire qui hait ses semblables parce qu'elle se déteste elle-même. "

"La solitude a deux avantages : d’abord d’être avec soi-même, ensuite de n’être pas avec les autres. "

Il se rappela la phrase d’Hemingway : « Un homme intelligent est parfois forcé de boire pour pouvoir passer du temps parmi les imbéciles. »

"La vie ne repasse pas les plats. Les occasions perdues le sont pour toujours. La vie ne fait pas de cadeau. La vie est un rouleau compresseur, un despote qui tient son royaume en y faisant régner la terreur par son bras armé : le Temps. Et le Temps gagne toujours à la fin. "

"Le monde était rempli de casse-couilles, d'emmerdeurs de tout poil, de chieurs en tout genre. Les fâcheux, les gêneurs, les enquiquineurs faisaient la loi. Ils étaient trop nombreux, se reproduisaient trop vite. Leur victoire était totale et définitive. "

"Roissy-Charles-de-Gaulle, zone des arrivées.
Une certaine définition de l'enfer sur terre. "

"Il avait dit sans doute. Elle n'avait jamais véritablement compris la logique de cette expression. Chaque fois qu'elle l'entendait, elle se demandait pourquoi sans doute signifiait peut-être et non pas sans aucun doute. "

"Être immortel vous donne l’opportunité de veiller le plus longtemps possible sur les êtres qui vous sont chers "

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