C'est grâce aux réseaux sociaux que j'ai découvert cette jolie petite église et que j'ai eu envie de la visiter. (N'en déplaise à certains, c'est parfois utile quand on sait les utiliser...)
L'église St-Aignan est constituée d'éléments de plusieurs époques. À la suite d'un incendie qui ravagea le quartier vers le début du XVIè siècle, il fut nécessaire de la reconstruire complètement. On conserva un portail du XIVè qui fut enclavé au centre de la façade.
L'entrée principale a toujours été celle utilisée de nos jours. On peut lire la date sur le portail : 1541.
Comme beaucoup d'églises rurales, un simple bardeau de bois remplace la voute primitivement conçue. On lit 1625 sur la charpente au-dessus du sanctuaire.
À l'extérieur, les culées préparées pour les arcs-boutants sont restées sans emploi, interrompues à hauteur des combes des bas-côtés. Un seul arc-boutant, aménagé en passage, relie la tourelle d'escalier de la façade au grand comble.
La Révolution fit de St-Aignan un hôpital militaire. Puis l'église devint prison et magasin à fourrage.
Elle fut rendue au culte en 1822.
En 1869, Boeswillald exécuta la polychromie de la grande nef.
Les vitraux du XVIè et XVIIè sont remarquables.
À l'intérieur, les voutes des collatéraux datent de la fin de la période gothique. La petite porte latérale servait d'accès direct au cimetière d'où les motifs macabres qui ornent la travée.
À l'extérieur, on ne manquera pas de remarquer la puissante tour Renaissance à pilastres cannelés qui longe le Tertre St-Aignan.
(Merci à M. Jean VILLETTE, historien pour cet éclairage)
Je n'ai pas pu photographier correctement la façade car il y a des travaux devant ! ;)
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