jeudi 10 septembre 2009

Chagrin d'école de PENNAC

C'est un livre schizophrénique où l'ex-cancre dialogue avec le prof de Français et le romancier... PENNAC revient sur ses années d'écolier et nous parle de sa "cancrerie".

Au delà de la critique de l'école, l'hommage qu'il rend à certains de ses professeurs, trouve forcément écho en nous. Même si comme moi on n'a pas vraiment quitté l'école, on est poussé à rechercher les racines de ce que l'on est devenu et à faire un bilan de ces années scolaires que l'on a plus ou moins survolées... On a tous, comme lui, rencontré des profs exceptionnels, des enseignants qui avaient la fibre et avec qui c'était un bonheur d'être en classe.

En ce qui me concerne, je me souviens encore du parfum délicieux de ma maîtresse de maternelle : Mme FUCHS et de la gentillesse de Mme GODARD. Peu de gens ont des souvenirs de la maternelle. Les miens sont encore bien présents.

De Mme DUSSAUCY (elle n'aimait pas beaucoup son nom...) au collège qui, savait nous intéresser, nous parler comme à des personnes dont l'avis avait un quelconque intérêt. Outre sa beauté, c'était une femme avec un grand cœur et je repense souvent à elle.

De Mme DORISON, prof. de philo en terminale, qui désespérait de voir que l'on ne comprenait pas certaines idées mais ne s'avouait jamais vaincue. C'est sans doute grâce à elle (et au fort coeff. de cette matière) que j'ai eu mon BAC... Quand elle nous a dit que cette année de terminale serait sans doute notre plus beau souvenir : sur le moment, on a eu vraiment du mal à la croire... Chemin faisant, elle n'était pas loin d'avoir raison !!

Au moins en mémoire de ces trois là, je me dois d'essayer de faire de mon mieux chaque jour en classe. D'éviter les écueils sur lesquels il est très facile de s'échouer...

Cette année, j'ai reçu une carte postale d'une ancienne élève, qui m'annonçait l'obtention de son BAC avec mention et me remerciait de ce qu'on avait accompli ensemble lors de son CM2...
Je ne me leurre pas, je sais que je ne suis qu'un rouage de cette grande machine mais je me plais à imaginer que j'y suis un peu pour quelque chose. En tout cas, c'est ce qu'elle sous-entendait et cela m'a touchée...

Voilà ! Que du bonheur ! Merci M. PENNAC...

1 commentaire:

Sarah a dit…

Dans mon Pays,Mme FUCHS aurait eu beaucoup plus de mal avec son nom que
Mme DUSSAUCY .