vendredi 23 août 2019

La Jeune Fille et la nuit de Guillaume Musso


Et voilà ! Le Musso de mon été ! Merci Sandrine pour le prêt ;)

Pour autant, ce dernier roman est différent de ceux que j'ai lus jusqu'alors. C'est un thriller, il m'a fait penser aux romans de Joël Dicker : je l'ai dégusté jusqu'à la dernière miette avec plaisir.
L'histoire se passe sur la côte d'Azur (on a oublié New York même si le héros revient des Etats Unis) lors d'une réunion d'anciens du lycée. Fanny, Thomas et Maxime, les meilleurs amis de Vinca, ne se sont pas revus depuis 20 ans, date à laquelle Vinca avait disparu mystérieusement...

Quelques jolies phrases :

"L’amour est tout ou il n’est rien. Seul comptait l’instant présent."

"Un moment, je m'étais fait croire que les livres pouvaient me guérir de ce sentiment d'abandon et d'apathie mais il ne faut pas trop en demander aux livres. Ils vous racontent des histoires, vous font vivre par procuration des bribes d'existence mais ils ne vous prendront jamais dans leurs bras pour vous consoler lorsque vous avez peur."

"Elle cita Stendhal et son processus de cristallisation amoureuse : « Au moment où vous commencez à vous occuper d’une femme, vous ne la voyez plus telle qu’elle est réellement, mais telle qu’il vous convient qu’elle soit. »"

"Tout le monde a trois vies : une vie publique, une vie privée et une vie secrète : Garcia Marquez"

"Pour moi, il représentait une nouvelle victime de la malédiction des gentils. Cette loi injuste, ce sale destin qui accablait certaines personnes un peu trop fragiles qui avaient comme seul tort d'essayer de bien se comporter avec les autres. Je ne savais plus qui avait prétendu que les hommes ne reçoivent du destin que ce qu'ils sont capables d'endurer, mais c'était faux. Le plus souvent le destin est un salopard pervers et vicieux qui prend son pied en broyant la vie des plus faibles alors que tant de connards mènent une existence longue et heureuse."

"Juillet 1988. L'été du Grand Bleu. [...]
"Il faut que j'aille voir." Ce moment où l'on comprend qu'il va plonger pour ne plus jamais remonter.
"Voir quoi ? Il n'y a rien à voir, Jacques, c'est noir et froid, rien d'autre ! Il n'y a personne. Et moi je suis là, je suis vivante, et j'existe !"
J'ai beau avoir plus de quarante ans, le truc me déchire le cœur chaque fois que j'y repense. Et aujourd'hui encore plus qu'avant."






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